1963, Jean Rédélé qui a déjà des voitures engagées en rallyes et en endurance décide des se lancer dans la construction de monoplaces.
Comme pour l’A106 qui est conçue sur une base de 4CV, la première monoplace Alpine est créée sur la base d’un châssis Brabham. Les premières monoplaces feront leurs premiers roulages en 1964.

Alpine P64

Leur nom :  P64 (comme la M64 son nom est basé sur l’année de sortie).
Il y aura 3 P64-2 (formule 2) propulsées par un moteur Gordini et 11 P64-3 (formule 3) propulsées par un moteur moderne de construite entre 1964 et 1965.

En 1966, des châssis de P64 sont transformés pour construire les nouvelles formules 2 et 3 : les A270 et A280.

Alpine A270

L'Alpine A340 courra dans la catégorie Formule France de 1968 à 1969. 9 voitures furent construite

Avec l'A350, Alpine se lança en 1968 dans un projet de formule 1.
Mauro Bianchi, pilote d'essai de l'époque, déclara que la tenue de route de la voiture était tout simplement "extraordinaire".
Renault va s'opposer au développement de cette voiture jugeant que le V8 Gordini ne ferait pas le poids face au Cosworth et que la Formule 1 ne reflète pas l'image de Renault.
Le projet est donc abandonné, et l'A350 détruite.

De 1969 à 1974, différentes monoplaces Alpine, de A360 à A367 ont couru en Formule 3, Formule France et Formule Renault.

En 1975, Renault-Sport est créé suite à la fusion des activités sportives d'Alpine et de Gordini. L'activité a été localisée au départ à Boulogne-Billancourt, Dieppe et Viry-Châtillon.
À Dieppe, Alpine se charge de démarrer le projet avec l’A500 équipée du moteur V6 turbo développé en parallèle sur les voitures d'endurance.